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La CSEM rend hommage à trois enseignants lors d'une cérémonie à l'école Merton

 EMSB   honors three teachers at Merton School ceremony
Montréal - jeudi, mai 8, 2025

À l'occasion de la Journée de reconnaissance du personnel enseignant de la Commission scolaire English-Montréal (CSEM), trois enseignants se sont vu remettre des prix spéciaux à l'école primaire Merton de Côte Saint-Luc le vendredi 2 mai (10 h 15).

Cet événement a vu le jour à la CSEM il y a plus d'une décennie pour coïncider avec la Journée nationale des enseignantes et des enseignants aux États-Unis et pour rendre hommage à cette profession vers la fin de l'année scolaire. Cette journée est célébrée le 7 mai.

Les parents ont proposé une foule de mises en candidature pour l'attribution des prix. Zoey Bennett, de Bâton Rouge Grillhouse & Bar reconnu pour ses célèbres côtes levées et ses steaks exceptionnels dans ses établissements d’un bout à l’autre du pays, a remis des cartes-cadeaux d’une valeur de 100 $ à Pascale Lallouz, enseignante de maternelle à Merton; Michael Dorais-Bunn, enseignant d'éducation physique et à la santé à l'Académie Marymount International à NDG; et Elias Tanbe, enseignant d'infographie au Centre d'éducation des adultes Wagar à Côte Saint-Luc. La cérémonie fera l’objet d’un segment sur les ondes de CityNews Montreal, partenaire de cet événement depuis ses débuts.

Pascale Lallouz.
Depuis plus de trois décennies, Pascale Nizri Lallouz se consacre à l'enseignement, ayant dédié les 28 dernières années à l’éducation des jeunes de la maternelle à l'école primaire Merton de Côte Saint-Luc. Il est tout à fait remarquable de constater qu’elle enseigne toujours dans la même salle de classe, le local 3, un espace qui est devenu un second chez-soi pour elle et un tremplin crucial pour des centaines d'enfants entamant leur parcours scolaire.

Avant de se joindre à la grande famille Merton, Mme Lallouz a amorcé sa carrière à l'école primaire Royal Vale, où elle a enseigné en 6e année pendant un an. Elle est ensuite passée à l'école Edinburgh pendant quatre ans, où elle a enseigné en 2e année au cours des deux premières années avant de finalement se retrouver à la maternelle.

Née au Maroc et ayant grandi à Montréal, Mme Lallouz a elle-même fréquenté l'école primaire Elizabeth Ballantyne et l'école secondaire Wagar du réseau de la CSEM. Cette jeune fille timide qui ne parlait pas anglais est devenue à son tour une enseignante affectueuse et empathique qui procure à ses propres élèves ce même sentiment de sécurité et de joie dont elle se souvient si bien.

 « La maternelle me remplit de bonheur », s’exclame Mme Lallouz, en témoignant de son amour pour l'enseignement. « J'aime particulièrement chanter et danser avec mes élèves, et les voir grandir, apprendre et s’épanouir. »

La directrice Rosana Caplan a un jour fait remarquer à Mme Lallouz que « sa salle de classe est un véritable pays des merveilles pour les jeunes élèves où elle veille à leur bien-être sous toutes ses formes ».

La philosophie d'enseignement de Mme Lallouz est profondément ancrée dans l'héritage éducatif de sa famille. Sa mère, Denise Nizri, enseignante de français retraitée de la CSEM, fut sa plus grande source d'inspiration. Elles ont même eu toutes les deux le rare privilège d'enseigner côte à côte à l'école Edinburgh, partageant non seulement une vocation, mais aussi d'innombrables moments inoubliables.

« J'ai grandi en regardant ma mère enseigner, en visitant sa classe et en l'aidant avec ses pièces de théâtre, poursuit Mme Lallouz. Elle a toujours été mon modèle et continue d'être ma plus grande inspiration. L'un des moments les plus marquants de ma carrière fut sans contredit d'enseigner à ses côtés alors que nous étions toutes les deux à l'école Edinburgh. C'était immensément spécial de l'avoir comme collègue. Encore aujourd'hui, je rencontre des parents d'élèves à qui ma mère a enseigné en 6e année. Nous continuons ensemble de partager des histoires et notre profonde passion pour l'éducation. »

Le mari de Mme Lallouz a également consacré sa vie à l'éducation. Il a récemment pris sa retraite au terme d’une carrière de 37 ans en tant qu’enseignant de français à la CSDM (aujourd’hui le CSSDM).

En classe, Mme Lallouz privilégie un équilibre entre l'apprentissage structuré et le jeu. Elle entame la journée en accueillant chaleureusement ses élèves avant de passer à l’heure du cercle, suivi d'une activité d’apprentissage pratique, d'exploration créative et de développement socio-émotionnel. Que ce soit par le biais de jeux mathématiques, d'activités de conscience phonologique ou de fondations essentielles, chaque instant dans sa classe est empreint d'intention et d'amour. Elle reconnaît qu'il peut être difficile de répondre aux divers besoins émotionnels et comportementaux de ses élèves. « Il faut de la patience, de la flexibilité et une grande sensibilité, dit-elle. Mais je crois vraiment que tout est possible, surtout à la maternelle. »

Le parcours de Mme Lallouz illustre le pouvoir de la passion, de la persévérance et de la présence. En plus d’avoir enseigné à des générations d'élèves, elle a été une véritable mentore pour d'innombrables familles, dont beaucoup se souviennent d'elle non seulement comme enseignante, mais aussi comme une alliée dans les premières années de scolarité de leur enfant.

Alors que la communauté de la CSEM se rassemble pour honorer celle que l’on appelle affectueusement Mme Pascale et célébrer ses longs états de service, c’est un héritage de compassion, de créativité et de dévouement qui résonnera pour les années à venir.

« Je n'oublierai jamais le tout premier jour où j’ai enseigné à la maternelle. J'étais à la fois nerveuse et excitée, et je me souviens qu’en regardant ces petits visages j’ai réalisé toute la chance que j’avais de faire partie de leur première expérience scolaire, a poursuivi Mme Lallouz. Au fil des ans, j’ai tellement appris à la fois comme enseignante et en tant que personne. J'ai pris conscience que c'est véritablement ma vocation. C'est précisément ma destinée. Je me sens incroyablement chanceuse et honorée de passer mes journées avec des enfants de maternelle, et je ne saurais m’imaginer faire autre chose. »

Michael Dorais-Bunn
M. Dorais-Bunn a commencé à enseigner, officieusement, à l'âge de 18 ans pour le compte de l’entreprise Science Frontiers. Lui et ses collègues se rendaient dans des écoles, des services de garde et des camps d'été pour enseigner les sciences et la nature à des personnes âgées de 3 à 99 ans. C’est à l’âge de 27 ans qu’il a officiellement fait ses débuts en éducation, dirigeant le projet Joining Forces à l'ancienne école secondaire Father MacDonald de Saint-Laurent, puis à l'école secondaire St. Pius X d’Ahuntsic, à l'école secondaire John Grant de Côte Saint-Luc et enfin à Marymount en 2003-2004.

Pourquoi est-il devenu enseignant? « Honnêtement, je suis tombé dedans, dit M. Dorais-Bunn. Je voulais devenir avocat, mais lorsque mon rêve ne s’est pas concrétisé, je me suis senti quelque peu désemparé. Or, comme j’avais œuvré dans le domaine de l'éducation avec Science Frontiers pendant environ sept ans, je me suis dit que je pourrais proposer une approche disciplinée et ludique en enseignement pour favoriser l’épanouissement et le développement des élèves. Par chance, le destin savait mieux que moi quelle direction ma carrière allait prendre. »


    Quant à ce qu'il aime le plus de son travail, M. Dorais dit que ce sont de loin les élèves. « Ils donnent un sens à ma vie et me motivent à me rendre à Marymount tous les jours, dit-il. C'est pour eux que j'arrive tôt et que je quitte tard. Ils me gardent jeune de cœur et me comblent de bonheur. »

    M. Dorais-Bunn reconnaît la chance de Marymount de pouvoir compter sur autant d’élèves attirés par le leadership, les sports et bien plus encore. « Comme je suis moi-même impliqué dans la plupart de tout cela, je me pointe tôt à l’école tôt et je repars tard, dit-il. Les jeunes ont des besoins, et c'est à nous de les aider à les combler, que ce soit sur le plan émotionnel, intellectuel ou physique. Chaque midi, il y a une foule de jeunes dans la salle d’entraînement et nous leur offrons un espace fantastique et amusant pour toute l'énergie incroyablement positive qu'ils dégagent. Je suis généralement à l’école vers 8 h 30 si je n'ai pas de tutorat. J'enseigne trois cours par jour. Après les cours, j’anime des séances de leadership le lundi, j’enseigne le basketball le mercredi, le badminton le jeudi et le tir à l'arc le vendredi. Mon épouse m'a fait promettre de rentrer à la maison après l'école le mardi, chose que je m’efforce de faire, quoiqu’il m’arrive de rester pour jouer au volleyball avec l'équipe de mon collègue Richard Ouwendyk. Je suis heureux d’être là pour les jeunes. »
    En tant que parent de deux enfants à Marymount et membre du conseil d'établissement, Naomi Balardelle a soumis la candidature de M. Dorais. « Il représente une présence constante et fiable pour tous les élèves et il place la barre très haute en matière d'esprit sportif, de leadership et d'engagement envers notre école », dit-elle.

     Elias Tanbe
    Alors qu'il vivait à Alger, M. Tanbe a commencé à enseigner en 2013 la théorie de l'art aux étudiants universitaires de première année en beaux-arts, et simultanément dans une école privée d'art et de design. Il s’est joint à la CSEM en mars 2017 en tant qu'enseignant en infographie d’abord au Centre de technologie Rosemont, puis au Centre de santé et d'études commerciales Shadd. Depuis quatre ans, il occupe à temps plein un poste d'enseignant en intégration socioprofessionnelle au Centre d'éducation des adultes Wagar.

    M. Tanbe a étudié à l'Université américaine du Liban, où il est né. « J'ai toujours été passionné par les voyages et les découvertes, ce qui m'a amené à vivre en Afrique du Nord et en Europe avant de m'installer à Montréal il y a huit ans, dit-il. Rien ne me motive plus que d'apprendre de nouvelles choses. Que ce soit théorique ou pratique, simple ou complexe, tout ce qui m’est inconnu m’intrigue. J'ai toujours voulu partager cette même passion avec les autres, et je crois que la salle de classe est l'endroit idéal pour ce faire. »

    M. Tanbe souligne que l'un des aspects les plus gratifiants de l'enseignement est de voir les expressions des élèves lorsqu'un sujet complexe comme le développement Web est clairement exposé. « Quand leurs visages s'illuminent de compréhension et qu’on constate qu'ils veulent en savoir plus, c'est la plus belle sensation au monde, confie-t-il. Ce moment de connexion, c'est l’ultime récompense : c’est transmettre sa passion. »
    M. Tanbe travaille principalement avec un groupe de 18 à 20 élèves neurodivers en infographie. « Comme mes élèves, je suis à l’école tôt le matin. Ils sont tout aussi enthousiastes que moi à l'idée d’entamer la journée. J'ai développé des routines uniques pour chaque jour de la semaine et je préconise un environnement d'apprentissage individualisé où les élèves peuvent travailler à leur propre rythme. Cependant, nous réalisons souvent des projets collaboratifs qui font appel au travail d'équipe requis dans des situations réelles. Mon approche est humaniste : j'ai créé un espace de classe semblable à un bureau où les élèves se sentent à l'aise pour explorer, créer et apprendre. Je préfère de loin guider les élèves que de les instruire, en misant fortement sur l'apprentissage centré sur l'élève. Nous terminons chaque journée par une réflexion personnelle en groupe, au cours de laquelle les élèves partagent leurs bons coups et ce qu'ils souhaitent améliorer le lendemain. »

    « Mon plus grand défi consiste à arrimer les forces des élèves à leurs objectifs personnels ainsi qu’aux objectifs du programme, et à créer un environnement véritablement inclusif où ils peuvent s’épanouir et mener une vie enrichissante et autonome. La multitude de facteurs à prendre en compte rend la différenciation dans mon programme particulièrement exigeante. Un autre défi de taille consiste à aider les élèves à développer leur estime de soi, essentiel à leur développement, ce qui exige du temps, une planification minutieuse et de la sensibilité. De plus, l'un de mes enjeux personnels découle de ma propre philosophie : j'ai toujours l'impression de ne pas avoir encore donné le meilleur de moi-même. Cet état d'esprit me pousse constamment à réfléchir et à m'améliorer – je me réveille chaque jour motivé par le désir d'en faire plus, de donner plus et de devenir un meilleur enseignant pour mes élèves. »

    Wendy Singer, directrice de la rédaction pour le journal Inspirations, a soumis la candidature de M. Tanbe. « Il y a quatre ans, nous avons collaboré avec Elias dans le but de créer un stage collaboratif entre Inspirations et le programme d'infographie de Wagar », a-t-elle déclaré, s'exprimant au nom de la publication axée sur les besoins particuliers et la santé mentale. « Au cours des quatre dernières années, nous avons accueilli deux groupes de stagiaires pendant une période de six mois par année. Dans un cadre de travail en temps réel, ces stages permettent aux élèves de mettre en pratique leurs connaissances en conception graphique et d’acquérir des compétences en lien avec la mise à jour Web. 

    « Elias est un excellent enseignant, comme en témoignent les connaissances que possèdent déjà les élèves lorsqu'ils entament leurs stages, ainsi que les projets créatifs et les travaux dont ils nous parlent. Mais plus encore, les élèves le respectent vraiment et lui font confiance. Il me paraît être non seulement leur enseignant, mais aussi leur mentor et leur guide. »

    À propos de la Commission scolaire English-Montréal
    Forte d’un effectif de plus de 35 000 élèves composé de jeunes et d’adultes, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) est la plus grande commission scolaire publique anglophone du Québec. Fondée le 1er juillet 1998 dans la foulée de la création des commissions scolaires linguistiques par le gouvernement du Québec, la Commission compte un réseau de 73 écoles et centres. Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site Web de la CSEM à l’adresse  www.emsb.qc.ca

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